Le lancement de la première voiture de Xiaomi a été sans aucun doute l’un des grands événements du secteur technologique en 2024. Le Xiaomi SU7 est devenu un phénomène instantané, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Chine, offrant une expérience similaire à celle de constructeurs établis tels que Tesla ou Porsche, mais à un prix bien inférieur.
Le succès du SU7 a été tel que Xiaomi a déjà présenté son deuxième modèle, le Xiaomi YU7 ; ce sera le premier SUV de la marqueet a le potentiel d’être encore plus populaire que la berline SU7. Après tout, la plupart des constructeurs misent désormais sur ce type de véhicule, même les marques traditionnellement sportives comme Ferrari ou Lamborghini. Le YU7 devrait également offrir des performances et une autonomie surprenantes à un prix compétitif, même si ce dernier reste à confirmer.
Mais Xiaomi a encore un gros obstacle à surmonter, un défi qui démontrera véritablement si elle est une marque automobile mondiale, ou si elle restera une simple curiosité sur un marché local. Nous parlons de lancement mondial des voitures Xiaomiquelque chose qui a toujours été sur la table mais qui n’a pas été la plus haute priorité ; Lei Jun, PDG de Xiaomi, a répété à plusieurs reprises qu’il souhaitait d’abord couvrir la demande en Chine, avant de regarder plus loin.
Eh bien, cela pourrait arriver plus tôt que prévu, car certains signes indiquent déjà que Xiaomi se prépare au lancement mondial de ses voitures électriques. Le dernier indice vient du point de vente chinois 36Kr (via Technode) qui précise que Xiaomi a créé une équipe au sein de la division commerciale internationale, dédié à la vente mondiale de véhicules électriques.
En plus de cela, Xiaomi aurait publié des offres d’emploi pour l’équipe dédiée au développement de la conduite autonome ; Parmi les exigences et responsabilités des nouveaux postes, il y a “Naviguer dans les réglementations internationales”faisant référence au fait que différents marchés mondiaux ont des lois différentes liées aux technologies autonomes. Si Xiaomi souhaite lancer les SU7 et YU7 en Espagne, par exemple, elle devra être particulièrement prudente avec les lois qui exigent la mise en place d’aides à la conduite, en plus de celles qui limitent la conduite autonome.
Selon les médias chinois, les nouveaux employés auraient également la responsabilité de lancer des « ventes à petite échelle » dans plusieurs paysmais seulement une fois que « les équipes seront prêtes », évoquant la nécessité de donner la priorité au marché chinois. Pourtant, les projets mondiaux de Xiaomi sont ambitieux, tant pour ses voitures électriques que pour le reste de sa gamme de produits.
Lors d’une conférence le mois dernier, le président Lu Weibing a déclaré que Xiaomi prévoyait augmenter le nombre de magasins en propre à 10 000 dans le monde entier au cours des cinq prochaines années, alors qu’elle n’exploite actuellement que 100 magasins directement. Il ne serait pas surprenant que ces magasins servent de concessionnaires pour les voitures neuves, comme c’est déjà le cas dans les magasins chinois Xiaomi.