Les problèmes qui touchent tout le monde sont de plus en plus présents en Europe et dans ses lois, comme cela s’est produit avec certains qui vont assiéger les micropaiements et les loot boxes dans les jeux mobiles. Maintenant, le débat est ouvert en raison de l’un des derniers décisions prises par Elon Musk sur Twitter : limitez l’accès gratuit à votre API.
[Elon Musk te va a pagar por usar Twitter, esto es lo que tienes que hacer para recibir dinero]
L’API Twitter en question
L’action entreprise par Twitter le 9 février, à la fin de l’accès gratuit à ses API, a suscité des critiques ouvertes de l’un des diplomates les plus populaires actuellement dans l’Union européenne.
C’est Josep Borrell, qui a laissé tomber que cette décision de fermer l’accès gratuit à l’API Twitter pourrait devenir un défi à la capacité des chercheurs à étudier la désinformation aux moments critiques; tout comme cela se passe actuellement avec la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
Elon Musk
Borrell a tenté de préciser qu’il est important que les API Twitter aient un accès gratuit, afin que des enquêtes puissent être menées pour savoir dans quelle mesure les plateformes de médias sociaux sont utilisées pour diffuser des informations depuis le Kremlin.
Josep Borrell n’a pas du tout été prudent dans ses déclarations et a cité Elon Musk et Twitter. L’Union européenne s’inquiète des changements opérés et de la façon dont elle s’éloigne de la engagements assumés par Twitter. Pour mieux se comprendre, ces engagements font référence à la façon dont le réseau social de micromessagerie est signataire du code de bonnes pratiques de l’UE sur la désinformation.
Gazouillement Bleu
En d’autres termes, Twitter a été légalement tenu de veiller à ce que sa plateforme ne soit pas un espace dans lequel les médias russes peuvent librement lancer leurs messages. Et c’est que toute liberté qui peut être donnée, en ne bloquant pas ces médias, pourrait signifier une éventuelle interdiction du réseau social sur le territoire européen.
Vous devez prendre les mesures nécessaires
Borrell, via Tech Crunch, a insisté sur la nécessité de prendre des mesures appropriées pour protéger les démocraties européennes de la désinformation. L’un serait un plus grand investissement dans l’étude des canaux utilisés par les “infoOps” étrangers (qui ne sont rien de plus que des opérations d’information à partir de tels canaux).
Poutine préside les exercices nucléaires depuis le Kremlin.
Ils auraient de nouvelles techniques grâce à l’utilisation de nouvelles technologies qui permettent de créer fausses vidéos et images dans le but de diffuser une propagande anti-ukrainienne. Les réseaux sociaux sont l’un des moyens de faire passer de tels messages à un grand nombre de personnes, les intentions seraient donc de fournir les outils nécessaires pour identifier ces contenus.
Le problème est que ce n’est pas aussi facile que cela pourrait l’être sur le papier, car censurer la liberté offerte par un réseau social pourrait être contre-productif. Bien qu’un flot de désinformation préfabriquée soit clairement un défi à la liberté d’expression démocratique. En fait, une des phrases de Borrell montre l’objectif de ces réseaux de désinformation : faire croire à personne en quelque chose.
Pour cette raison, il a continué à expliquer l’importance de ne pas en arriver là, car la personne ordinaire ne saurait faire la distinction entre ce qui est vrai et ce qui est un mensonge. Un espace d’incertitude qui transforme la réflexion en quelque chose de facile à conduire si ces opérations de désinformation remplissent leur mission initiale.
Borrell insiste
L’essentiel est que Twitter actuellement, sous les ordres de Musk, maintient un signataire du Code des pratiques de désinformation de l’Union européenne. Le problème est que les décisions prises par Musk sont allées dans la direction exactement opposée.
Homme politique espagnol Josep Borrell
Un exemple est la liberté qu’implique désormais la marque bleue de Twitter en permettant à toute personne qui, à condition de payer, de s’identifier ainsi sur le réseau social. Cette attaque contre Musk de Borrell est l’affrontement le plus direct mené par l’Union européenne. Reste maintenant à voir la réponse de Musk, qui prendra sûrement son temps pour répondre.
Enfin, Borrell a de nouveau nommé Twitter et Elon Musk afin que toutes les obligations qu’ils ont assumées soient honorées. En tout cas, pas plus tard qu’hier, le propriétaire du réseau social a précisé qu’il allait autoriser l’accès aux API à ces générateurs de bon contenu, se référant aux mêmes bots. Même s’il est toujours prévu qu’il prenne la parole afin de savoir quelle voie il empruntera concernant l’utilisation des API par les chercheurs pour barrer la route aux désinformateurs.
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